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| موضوع: france24 تتحدث عن احداث العنف في سليانة الجمعة فبراير 08, 2013 12:10 am | |
| Violences à Siliana : mise à l’écart du gouverneur contesté
Le gouvernement tunisien et les syndicalistes de l'UGTT ont annoncé, samedi, la mise à l’écart du gouverneur de Siliana afin de pacifier la région théâtre de violentes manifestations depuis cinq jours.
Par Ludovic de Foucaud (vidéo) Dépêche (texte)
Le gouvernement tunisien et le syndicat UGTT ont annoncé samedi un accord afin de pacifier la ville de Siliana, théâtre d'un cinquième jour d'affrontements et épicentre de la colère des Tunisiens face aux espoirs déçus de la révolution de 2011. Le compromis prévoit que le gouverneur de cette région à 120 km au sud-ouest de Tunis, Ahmed Ezzine Mahjoubi, dont les manifestants réclament le départ, est écarté de ses fonctions, qui seront exercées par son adjoint. Mais il n'a pas été limogé dans l'immédiat. "Les deux parties ont convenu de travailler pour obtenir une accalmie", a déclaré à la presse Mohamed Ben Salem, le ministre de l'Agriculture et représentant du gouvernement aux pourparlers. Il a ajouté que des mesures pour le développement économique de la région allaient aussi être décidées, une autre revendication des habitants. "C'est un pas positif en attendant des mesures concrètes", a déclaré à l'AFP Belgacem Ayari, le secrétaire général adjoint de l'UGTT, principal syndicat tunisien. Il a cependant insisté sur la nécessité d'ordonner le retrait des renforts policiers de Siliana, qu'il juge responsables des violences des cinq derniers jours. "Ils ont provoqué les habitants", a-t-il insisté. L'accord n'a pas été immédiatement suivi d'effet sur le terrain, où des centaines de jeunes et des policiers, plus nombreux et mieux organisés que la veille, s'affrontaient toujours en fin d'après-midi. Les uns étaient armés de pierres et cocktails molotov, les autres répliquaient avec des gaz lacrymogènes, des tirs de sommation et pourchassaient les manifestants dans les rues. Selon des témoins, des heurts ont aussi eu lieu à Bargou, à une vingtaine de kilomètres plus à l'est. Marzouki veut un nouveau gouvernement Signe de la volatilité de la situation en Tunisie, des affrontements ont opposé dans la nuit de vendredi à samedi manifestants et policiers au Kef (nord-ouest) et à Sbeïtla (centre-ouest, région de Kasserine), selon des médias locaux et des témoins. Ces villes, situées à 70 km à l'ouest et à 120 km au sud de Siliana, sont considérées comme des points de tensions importants dans l'intérieur du pays, zone marginalisée où les manifestations avaient été violentes lors de la révolution de 2010-2011. Des marches pacifiques de soutien à Siliana ont aussi eu lieu à Tunis, selon un journaliste de l'AFP, ainsi qu'à Bizerte (nord) et Gabès (sud-est) samedi, selon des médias tunisiens. Alors que les crises se succèdent depuis l'été, le président Moncef Marzouki a appelé vendredi soir à la formation d'un gouvernement restreint pour stabiliser le pays, le cabinet actuel se montrant selon lui incapable de répondre aux attentes de la population. Le Premier ministre, l'islamiste Hamadi Jebali, a botté en touche samedi, expliquant qu'il répondrait "par écrit" au chef de l'Etat. "Si cela devait se révéler bon pour la Tunisie, je n'y verrais pas d'inconvénient", a-t-il dit, selon des propos diffusés par la radio Shems-FM. M. Marzouki, un laïc allié aux islamistes qui n'a pas le pouvoir de remanier le gouvernement, a indiqué avoir "peur" que les violences, déclenchées par l'exaspération de la population face à la misère, ne s'étendent. Les questions sociales étaient déjà au coeur de la révolution tunisienne qui avait marqué le début du printemps arabe. Mais l'économie, minée par l'insécurité et la crise de la zone euro, peine à se rétablir. Ces troubles interviennent à l'approche du deuxième anniversaire, le 17 décembre, du début de la révolution. Outre les manifestations sociales, les attaques menées par des groupuscules salafistes se sont multipliées ces derniers mois. Parallèlement, aucun compromis n'est en vue sur la future Constitution.
AFP
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